Chez Eider, nous croyons en la chenille car la physique est de notre côté. Suivant les conditions climatiques et la nature du sol, votre engin va s’enfoncer en entrainant de surcroit des dégradations du sol. L’unique moyen de remédier à cela est de diminuer la pression sur ce même sol.
La pression est une force sur une surface soit
En agriculture l’unité usuelle est le g/cm2 et c’est celle que nous utiliserons.
Si l’on veut diminuer la pression au sol, seules 2 solutions s’offrent à nous :
– Diminuer le poids
– Augmenter la surface de contact
Diminuer le poids signifierait diminuer la charge embarquée, ce qui va à l’encontre de la notion de rendement. Augmenter la surface de contact pourrait se faire par l’augmentation de la taille des pneus, le jumelage ou la baisse de pression de ceux-ci. Là encore des limites techniques existent, au-delà desquelles il y a plus de contraintes que de gains.
La voie royale pour augmenter la surface reste la chenille. Pour vous donner une idée, la portance d’un être humain moyen est de 197 g/cm2, un engin chenillé de 200 g/cm2, un cheval de trait de 676 g/cm2, un char Leclerc de 1000 g/cm2 et un tracteur de 2000 g/cm2.
Passer à la chenille vous permettra de travailler quelques soient les conditions climatiques, d’éviter la compaction des sols pour finalement représenter un avantage indéniable pour
l’entrepreneur.